L’intestin (1e partie)

Souvent appelé « 2e cerveau » car il est composé d’un système nerveux très riche (nous aurions autant de cellules nerveuses dans notre système digestif qu’il en existe dans les cerveaux des chiens), il joue un rôle majeur dans notre état de santé notamment grâce à notre microbiote (notre flore bactérienne).

Ce système bactérien est sous l’influence majeure, et immédiate de ce que nous lui donnons à manger. Notre alimentation a une influence chimique directe sur le corps, à la manière des médicaments que nous pouvons ingérer pour améliorer ou modifier un état chimique (fièvre, douleur, troubles digestifs…), les aliments sont aussi des vecteurs de réactions biochimiques dans notre organisme. Voici quelques exemples bien connus :

  • La vitamine C des agrumes,
  • Le chocolat et le moral,
  • Le riz pour améliorer le transit…
Ci-dessous une petite vidéo très bien réalisée (via Francetv info) pour en comprendre un peu plus sur tout ça :

Dans cette étude publiée le 05 Mars, il a été montré une corrélation entre présence de Triglycérides circulant dans le sang et le circuit de la récompense à Dopamine (hormone du plaisir).

https://theconversation.com/comment-le-gras-controle-les-neurones-du-plaisir-133035

« Dans son ensemble ce travail permet donc de mettre en lumière, pour la première fois, que les lipides que l’on retrouve dans la circulation après la digestion d’un repas, peuvent agir directement sur les neurones du « système de la récompense à la dopamine » et, par-là, moduler les composantes de désir et plaisir associées à la nourriture. Nos prochaines études essaieront de comprendre si ce mécanisme de détection des lipides par les neurones du système de récompense, peut s’avérer déficient dans certains cas et conduire à des troubles de l’appétit ou une perte de satisfaction associée à la nourriture. En effet, les concentrations en triglycérides circulants varient en fonction des repas. Mais quand ces repas sont trop riches et trop fréquents ou dans des conditions de surpoids important (obésités), les niveaux de triglycérides circulants restent élevés ce qui pourrait, à terme, dérégler leur manière de communiquer avec les neurones du système de la récompense. »